Le phoque veau marin

En bref

Le phoque veau marin et le phoque gris, deux espèces à l’apparence assez semblable, sont présentes dans la baie
de Somme (c’est même la plus grande colonie de France).

Les phoques veaux marins sont côtiers (ils restent à moins de 10 km de la côte), tandis que les phoques gris vont plus au large (à 100 km, voire 300 km des côtes).

Comme vous pouvez le constater, le phoque veau marin a la tête toute ronde, et le museau en pointe. Vous pouvez aussi observer un net décrochement entre son front et son nez, en forme de V. Sa fourrure, quant à elle, est parsemée de fines marques claires.

Quels sont les impacts sur cette espèce

Phase de construction : IMPACT MOYEN

• Le principal effet de la phase de construction du parc sur le phoque veau marin est lié à la modification de l’ambiance sonore sous-marine liée au battage de pieux.
• L’impact est évalué comme moyen en partie car l’espèce fréquente plus régulièrement la frange côtière proche de la baie de Somme que la zone du projet. La baie de Somme est à plus de 20 km du projet.

Phase d'Exploitation : IMPACT FAIBLE

• L’impact par perte, altération ou modification de l’habitat de l’espèce est considéré comme permanent sur la phase d’exploitation et concerne uniquement l’impact indirect sur les réseaux trophiques (chaîne alimentaire). Cet impact sur les poissons est souvent contrebalancé par l’effet récif. En effet, le nouveau substrat disponible sera alors rapidement colonisé par une multitude de micro-organismes, d’algues et d’invertébrés permettant l’installation progressive de réseaux vivants complexes bénéfique aux mammifères marins.
• Le bruit du fonctionnement des éoliennes sera bien moindre que celui de phase de construction.
• Un risque de modification du comportement est marginal car les niveaux de bruit rayonnés par chaque éolienne sont vraisemblablement en-dessous des seuils connus.